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Pourquoi le rôle du chef de projet est fondamental dans l´agencement de magasin ?

  • Le rôle de chef de projet est indispensable pour garantir le bon déroulement de chaque projet retail, anticiper les problèmes et coordonner chaque étape.
  • Plus un projet retail est complexe, plus il est nécessaire de disposer d’une personne qui établisse et supervise la meilleure méthodologie de travail.

Qu’est-ce qu’un chef de projet ?

Les chefs de projet sont des personnes clés dans les projets d’aménagement et de déploiement de magasins. Ils sont chargés de contrôler les informations et de veiller à ce que le projet soit exécuté le plus efficacement possible.

Ses missions consistent entre autres à :

  • Analyser et déterminer les coûts de l’ensemble du projet.
  • Anticiper et minimiser les imprévus.
  • Coordonner toutes les étapes du projet.

Les chefs de projet ont une importance si grande dans les différents secteurs que l´une des certifications qui a le plus de valeur du point de vue de l´entreprise est le PMP (Project Management Professional) du Project Management Institute. Il s’agit d’une institution internationale dont les normes très exigeantes représentent pratiquement un MBA pour celui qui obtient cette certification.

Pratiquement tous les secteurs font appel aux chefs de projet : des entreprises d´informatique aux organismes publiques, en passant évidemment par le sujet qui nous concerne, les projets d´agencement de magasins.

Chez HMY, nous considérons qu’il s’agit d’une norme du secteur. Nos chefs de projet ont donc cette certification ou travaillent selon cette méthodologie.

« Dans de nombreux cas, le chef de projet devient le garant de la marque, qui au sein de l´organisation est la référence de la marque et celui qui garantit le niveau de service et de qualité des réalisations dans chaque pays.

Dans les déploiements internationaux, le rôle de Chef de projet est fondamental dans la formation des équipes locales pour qu´elles puissent apporter un soutien aux filiales des marques dans chaque pays dans la langue locale, augmentant ainsi le taux de réussite ».

David Proietti, Global Project Manager chez HMY

Connaissez-vous les étapes et les activités impliquées dans un projet d´agencement de magasin complet ? Chez HMY, nous avons élaboré le premier Guide de l’Agencement de Magasin à 360º.


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Quel est le rôle des chefs de projet dans l’agencement de magasin ?

La méthodologie de travail dans les projets Retail, où le nombre d´étapes, d´activités et d´interlocuteurs peut être très important, s´est construite autour du rôle du chef de projet.

Si les chefs de projet ne se chargeaient pas de la coordination et du contrôle des projets, les responsables de chaque étape et de chaque activité devraient assumer des tâches de coordination, ce qui les éloigneraient de leur travail principal et donc affecterait la productivité.

Cela entraînerait une augmentation des erreurs et des retards qui se traduiraient par des coûts exorbitants sur chaque projet, sachant en plus que, plus le projet est complexe, plus il y a de chances de commettre ces erreurs.

Il est possible que certains clients ou fournisseurs aient réalisé (ou même continuent à réaliser) des projets d’aménagement de magasins sans chef de projet car ils ne le considèrent pas comme essentiel. Mais, dans la majorité des cas, ils auront sûrement travaillé avec une personne au rôle similaire : le métreur. Il s´agit d’un profil technique qui, avec le temps, a progressivement acquis le contrôle des méthodologies propres à la gestion de projets, devenant ainsi un chef de projet.

En guise de résumé, voici les missions du chef de projet ainsi que les étapes où il intervient dans les projets retail :

  1. Analyser l´appel d´offres de la marque ou du retailer et aider l´équipe commerciale à rassembler toute l´information nécessaire pour remporter l´appel d´offres du projet.
  2. Connaître parfaitement son entreprise et son réseau de partenaires et
  3. Être un expert de son secteur, savoir ce que fait la concurrence et comment elle développe ses projets d´agencement de magasin pour en tirer des leçons et progresser.
  4. Élaborer une planification du temps et des coûts. Cette planification fait partie de l´appel d´offres.
  5. Créer la structure de communication nécessaire pour que l´information du projet parvienne correctement et dans les délais impartis aux participants du projet.
  6. Recherche et supervision de collaborateurs ou développeurs externes, si le projet le nécessite.
  7. Faire en sorte que tous les départements respectent la planification établie et aider à résoudre les problèmes qui peuvent survenir pendant le projet.
  8. Anticiper le déploiement de la logistique et du montage, en s’assurant que toutes les personnes impliquées dans le projet aient les permis de travail, de transport et de montage nécessaires.
  9. Contrôler l´exécution en direct.
  10. Rédiger un rapport de fin de projet avec les étapes suivantes.

« Dans un déploiement international comme celui de Yamaha, le rôle du chef de projet est fondamental pour garantir que le projet soit réalisé dans les délais, avec la qualité requise et dans le respect des coûts établis. Il se charge en plus de la planification avec l´équipe et de la centralisation avec la marque de l´évolution mensuelle du déploiement en optimisant la production pour réduire les coûts de stockage et de logistique. »

David Proietti, chef de projet de Yamaha chez HMY

 

Établir une méthodologie de travail dans les projets Retail

Comme nous venons de le voir, la principale responsabilité du chef de projet dans le secteur du Retail est d´établir la méthodologie de travail la plus appropriée pour le développement du projet d´agencement de magasin et de réaliser les tâches de coordinateur et de contrôleur.

Cette expertise est composée de deux aspects fondamentaux :

  • Être un grand professionnel de la gestion de projets.
  • Avoir une connaissance approfondie du secteur du retail, des étapes qui constituent les projets de déploiement et des métiers qui sont impliqués.

Et pour aider les lecteurs de cet article, surtout sur le deuxième point, nous avons élaboré le premier Guide de l´agencement de magasin à 360º que vous pouvez téléchargez gratuitement ici.

Facteurs clés pour choisir un fournisseur de mobilier de magasin

  • Comment choisir le meilleur fournisseur de mobilier de magasin pour son projet ?
  • Nous analysons les secteurs et les facteurs sur lesquels les marques et les enseignes internationales basent leurs décisions pour choisir un fournisseur de mobilier de magasin.

Tous les projets commencent par un brief au cours duquel sont exposés les objectifs du projet, la cible ou le buyer persona, la stratégie à suivre, etc.

Le grand challenge des briefs est de générer une explication claire qui garantit la bonne compréhension du projet par les fournisseurs de mobilier et leur fournit suffisamment d´informations pour qu´ils puissent satisfaire les niveaux de service et de qualité recherchés.

En d´autres termes, quand nous passons du brief à l´appel d´offres du projet d´agencement de magasin

 

Comment s´organisent habituellement les appels d´offres?

En général, un appel d’offres retail est structuré de la manière suivante :

  1. Présentation de l’entreprise, de la marque, de ses objectifs et de ses clients.
  2. Détail des objectifs de l´appel d´offres.
  3. Eléments clés auxquels le fournisseur de mobilier doit répondre.
  4. Planification et déploiement.
  5. Autres conditions à respecter par le fournisseur de mobilier
  6. Grille des prix.

La présentation de l’entreprise et le détail des objectifs sont, évidemment, fixés par le client, tandis que la planification et le déploiement sont fondamentaux pour chaque projet et varient d’un fournisseur à un autre.

C´est à partir du troisième point que les fournisseurs doivent prouver tout leur potentiel dans un appel d´offres. Examinons ce point en détail :








 

Facteurs clés dans le choix des fournisseurs Retail

La plupart des entreprises fabriquant de l´équipement commercial peuvent réaliser un planning ou présenter une offre tarifaire, mais toutes ne peuvent pas répondre aux facteurs qui déterminent si un fournisseur est en phase avec la vision de la marque ou du retailer et si ses services peuvent couvrir tous les besoins.

Quels sont les facteurs clés pour choisir un fournisseur dans le retail ?

  • Expertise du secteur

Comment s´organise le candidat techniquement et géographiquement et quelle est sa méthodologie ? Ses Chefs de Projets sont-ils capables de coordonner des déploiements internationaux et de contrôler l´intégralité du projet ou ont-ils des limites ? Quelles réalisations et certifications peuvent-ils présenter ?

  • Capacité industrielle

Quelles sont les compétences et les matériaux que le fournisseur maîtrise et quelle est sa capacité à augmenter la production ? Les capacités multi-matériaux et le temps moyen de production jouent ici un rôle déterminant. Présenter, comme le fait HMY, un interlocuteur unique au client, proposer un équipement commercial incluant différents matériaux et de l’électricité ainsi qu’être flexible sont des valeurs ajoutées importantes dans les projets de déploiement.

  • Qualité : méthodologie et certifications

La marque ou le retailer fixe des critères minimums aux fournisseurs finalistes, mais le fournisseur doit  être capable de garantir que ses niveaux de qualité sont à la hauteur des attentes. À ce stade, les marques et les détaillants établissent généralement des critères tels que les tolérances maximales des écarts entre les parties d’un même élément, et exigent certains tests de corrosion et de décoloration des matériaux contre le passage du temps et le contact avec des objets et des produits chimiques.

  • Développement durable du projet et du fournisseur

De nos jours, le développement durable est essentiel dans presque tous les appels d´offres. Le fournisseur de mobilier doit présenter des garanties pour faire en sorte que le projet soit à la hauteur des exigences du consommateur d’aujourd’hui. Quelle est l´origine des matériaux ? Les produits sont-ils éco-conçus ? Quel est l´impact de la logistique dans l´ensemble du projet ? Les encres et les peintures utilisées par le fournisseur sont-elles respectueuses de l´environnement ? Conformément à notre projet Smart Eco et aux préceptes de l´éco-conception, chez HMY nous utilisons des encres écologiques certifiées par Fujifilm et des peintures avec une base aqueuse, limitant ainsi les COV comme l´acétone, le benzène ou le formaldéhyde

  • Analyse de la valeur

Un des aspects les plus appréciés par les marques et retailers, et qui montre l´expertise du fournisseur, est de savoir quelles améliorations il est capable d’appliquer à la conception et à la technologie du mobilier en termes de matériaux, de processus de production, d’économies de coûts, d’emballage, etc. On s´attend de la marque qu’elle établisse la charte graphique et que le fournisseur fasse de même avec le guide technique.

  • Adaptabilité

Comment le fournisseur va-t-il organiser sa production et sa logistique pour que le projet se développe en fonction des besoins de la marque et du retailer ? De nombreux appels d´offres sont des projets pilotes au cours desquels le client évalue la capacité globale du fournisseur avant de lui confier le déploiement complet

  • Agilité et polyvalence des éléments

Plus la stratégie de déploiement du client est complète, plus il y a de formats de points de vente dans l´appel d´offres. Qu’il s’agisse de flagships, de shop-in-shops ou de pop-up stores, le fournisseur doit prouver qu´il est capable d´agir avec la plus grande autonomie possible pour adapter les designs du client à ces formats tout en gardant l´essence de la marque – et en adaptant le budget.

  • Logistique et capacité d´installation internationale

Le fournisseur doit prouver que sa gestion inclut une centralisation des ressources et une prestation avec une connaissance locale approfondie de chaque domaine où la marque opérera. La Glocalité est l´élément clé que les grandes enseignes recherchent. Une bonne installation est la clé du succès dans le dernier kilomètre. Les monteurs doivent être préalablement formés au concept du client.

Comme nous venons de le voir, de nombreux facteurs sont à prendre en considération dans le choix d’un agenceur de magasins pour que l’enseigne puisse atteindre les objectifs fixés d´une manière efficace et durable.

 

Les clés de l´omnicanalité dans le commerce de détail : 7 erreurs et 10 recommandations.

  • Aucune digitalisation du retail n´échappe à une ou deux erreurs. Découvrez les 7 plus importantes qui peuvent faire échouer un projet d´omnicanalité.
  • Découvrez les erreurs et recommandations pour réussir sa stratégie de digitalisation.

L´omnicanalité et la transformation digitale font l’objet de débats dans le retail depuis des années.

Après une première phase de développement et de tests techniques, le retail se trouve maintenant dans une deuxième phase, dans laquelle la digitalisation des magasins est un levier pour atteindre des objectifs commerciaux, allant bien au-delà de la simple surprise audiovisuelle pour le client.

Comment cela a-t-il été rendu possible ?

 Principalement grâce à 2 facteurs :

  1. Un évident progrès technique

Perfectionner les développements et découvrir, ou construire, des standards permettant une capacité de déploiement suffisante pour que les coûts soient abordables et que l´on puisse parler de ROI de la technologie en point de vente.

  1. Capacité d´assimilation et compréhension du potentiel commercial

Comprendre, de la part des marques et des retailers, les possibilités de la technologie et, de la part des fournisseurs, le secteur du retail. Organiser ensemble  une stratégie de digitalisation de leurs points de vente – dont nous vous dévoilons les clés dans cet article -.

Après avoir posé les bases de notre propre transformation digitale, nous présentons dans cet article et son guide téléchargeable les 7 erreurs et les 10 recommandations clés pour réussir une transformation des points de vente.

1ère erreur : ne pas calculer le ROI de la technologie

2ème erreur : se laisser entraîner par la quantité plutôt que la qualité

3ème erreur : céder à la convoitise de multiples fournisseurs

4ème erreur : frustrer le consommateur avec des réalisations contraignantes

5ème erreur : imiter la concurrence

6ème erreur : ne pas collaborer entre services

7ème erreur : tomber dans le piège du « je n´ai pas besoin de ça »






Des erreurs habituelles ? Peut-être, mais de la même manière que l´on ne prend pas toutes les décisions commerciales en suivant « un manuel », il n´est pas rare de constater que des aspects laissés au hasard ou non définis au début d´un projet de digitalisation retail donnent lieu à des technologies abandonnées et sans rentabilité.

L’une des conséquences évidentes de la digitalisation est que chaque jour, de moins en moins de marques et de retailers commettent ces erreurs. Pour cela, ils ont suivi les 10 recommandations qui doivent servir de guide :

1 : Placer le consommateur au-dessus de toutes les décisions.

2 : Ne pas utiliser le terme « omnicanalité » à la légère

3 : Faire l’éloge de l´intégration.

4 : Respecter les données.

5 : Ne pas détruire le projet avant son commencement.

6 : Ne pas acheter des technologies douteuses. Toujours choisir la qualité.

7 : Ne pas dérober des idées. Etre original. 

8 : Ne pas donner de faux espoirs au consommateur.

9 : Bannir les contenus de mauvaise qualité.

10 : Ne pas privilégier les développements faciles aux développements nécessaires.

Si vous voulez en savoir plus sur les erreurs et les recommandations de l´omnicanalité dans le retail, téléchargez le Guide Les clés de l´omnicanalité dans le retail : 7 erreurs et 10 recommandations, qui détaille ce que vous venez de lire.


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Le click and collect, les atouts d’un incontournable du retail

  • Le click and collect offre de nombreux avantages pour tous les domaines du retail, du consommateur aux réserves des
  • L’amélioration de l’expérience et la réduction des coûts en font un allié idéal dans la transformation numérique des marques, des retailers et même pour les villes, en créant des smart cities ou « villes intelligentes ».

Internet et la logistique mettent à la portée des consommateurs une infinité de produits à tout moment et en tout lieu. Un phénomène qui a révolutionné tous les points de contact avec le client jusqu’à mettre l’accent sur l’étape finale : la logistique du dernier kilomètre.

Mais le stockage et la livraison de colis consomment d’énormes ressources et soulèvent une épineuse question : comment optimiser cette étape ?

Dans cet article nous vous expliquons :

  1. Ce qu’est le click and collect et les formes qu’il présente
  2. Les bénéfices pour les marques, la distribution, le petit commerce, les consommateurs, les villes et même les populations rurales.

 

Qu’est-ce que le click and collect

Il s’agit d’un dispositif permettant d’effectuer un achat à distance et de sélectionner un point de livraison où récupérer la commande. Il en existe quatre types :

  • Retrait en boutique : le plus simple. Une marque de vente au détail propose la livraison de colis dans un de ses points de vente.
  • Réseau d’établissements partenaires : si vous n’avez pas assez de points de vente ou pas du tout, la solution revient aux entreprises logistiques qui combinent :
    1. La réponse à un besoin commercial (la distribution).
    2. La capacité de choisir du client.
    3. L’économie collaborative locale et numérisée.
    4. La réduction des coûts.
  • Casiers connectés (smart lockers) : casiers sans surveillance pour le stockage de colis, tels que les Amazon Lockers et les click and collect Cleveron. Ils peuvent être installés aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur et ils jouent un rôle fondamental dans les avantages dont nous parlerons plus loin.
  • Click and collect robotisés : une évolution par rapport aux « casiers connectés » qui renonce au système de casiers en faveur d’un stockage 100 % robotisé. Cela peut sembler excessif, mais cette technologie multiplie par 10 la capacité de stockage.

 

Avantages du click and collect

  1. Pour le consommateur : commodité, sécurité et rapidité

Les voyages, le travail, le temps passé dans des lieux de passage tels que les gares ou les aéroports rendent parfois difficile l’organisation d’une livraison à domicile. Le consommateur préfère, donc, avoir des points de livraison où il puisse se rendre à sa convenance, sans avoir à être à la maison.

En outre, grâce au click and collect, il n’est pas obligé de se rendre en boutique, une solution proche de son domicile ou de son lieu de travail lui est proposée, sûre pour échapper aux lieux d’affluence et rapide pour éviter les files d’attente.

  1. Pour les livraisons à domicile : une énorme réduction des coûts

En allant directement à l’analyse économique du click and collect en tant qu’investissement, la conclusion est toujours la même : il est énormément plus rentable.

La livraison à domicile entraîne d’énormes coûts de transport et de personnel, avec des véhicules dédiés exclusivement à cet usage. Centraliser les itinéraires et les livraisons en click and collect délocalisé apporte une forte diminution desdits coûts.

Sur ce point, l’un des secteurs qui a le plus bénéficié des dernières avancées en click and collect robotisé  est celui de l’alimentation. Grâce à des modèles réfrigérés, le secteur pourrait disposer d’un excellent outil pour résoudre à la fois la logistique des colis de grande taille (et donc plus chère) et le stockage de produits frais.

  1. Pour le stockage destiné au client : temps et espace hyper optimisés

Les centres d’affaires, les immeubles de bureaux et les entrepôts sont inclus dans cette liste. Il existe, pour eux aussi, des avantages avec le click and collect.

La livraison de colis sur le lieu de travail est devenue un phénomène courant et sans système qui centralise ce service, c’est le personnel d’administration et de réception qui doit s’y consacrer.

Un des principaux avantages des systèmes click and collect robotisés est le temps de retrait du colis stocké : en 7 secondes seulement.

  1. Pour le petit commerce : étendre ses horaires d’ouverture et l’achat groupé

L’installation de systèmes click and collect délocalisés est d’autant plus rentable que plusieurs enseignes ou magasins peuvent s’associer et partager leurs points de livraison.

Un avantage qui permet aux petits commerces, par le biais d’associations de commerce de détail, d’étendre leurs horaires d’ouverture.

Un modèle d’économie collaborative qui se voit déjà dans des villes comme Saragosse et qui, dans un contexte d’aides européennes axées sur la numérisation des PME, peut permettre aux villes une transition à grand pas vers les « smart cities » et la revitalisation du commerce local.

Nous vivons une phase de l’industrie du retail dans laquelle le consommateur et son expérience sont au centre des stratégies des marques et des distributeurs. Un aspect que le click and collect résout à la perfection. Il est une option supplémentaire, numérisée et rapide, qui permet d’économiser des déplacements et du temps.

Il est également un grand allié, en période de grande affluence dans les magasins ou dans des lieux de transit tels que les gares ou les aéroports (commerce de passage).

La transformation digitale du retail ne consiste pas seulement à créer des plateformes numériques. Elle nécessite également de connecter les analogiques à Internet et de résoudre des problématiques telles que la logistique du dernier kilomètre pour le consommateur et pour les villes elles-mêmes, en créant des « smart cities ».

Des processus complexes que nous analysons dans notre guide : les clés de l’omnicanalité dans le retail.


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8 solutions durables de mobilier et de décoration qui favorisent l’éco-révolution du retail

  • La situation environnementale a conduit presque toutes les marques et enseignes à adapter leurs processus et leurs produits afin d’être plus durables. Pour autant, cette transformation est-elle arrivée dans les magasins ?
  • Découvrez dans ce post les clés pour rendre vos magasins plus durables et les 10 types de mobilier et de décoration eco-friendly qui peuvent vous y aider.

Le développement durable comme l’un des piliers du retail actuel.

Le retail, en tant que produit de la société, est une entité en constante évolution, mue par les besoins des consommateurs.

Au siècle dernier, l’accès aux produits et l’expansion géographique dominaient cette évolution. De nos jours, la forme du retail se centre sur l’expérience consommateur et veut représenter ses valeurs. Ce qui prime avant tout, c’est le développement durable.

Le développement durable est un effort qui va bien au-delà de la gestion responsable des déchets ou, plutôt, il se situe bien avant.

Depuis moins d’une décennie, de grandes entreprises du retail et de nouvelles plus petites et plus jeunes cherchent à rendre le commerce plus durable, dès l’origine du produit, donnant naissance à l’éco-conception.

 

 

Qu’est-ce que l’éco-conception et pourquoi est-elle vitale pour le retail ?

L’éco-conception englobe une série de règles qui permettent de prendre les bonnes décisions lors de la fabrication de produits, de meubles, d’infrastructures… Des décisions qui garantissent une origine responsable des matières premières et une fois leur durée de vie achevée, un recyclage des produits finis tout aussi responsable.

Cela aide à la fois les marques et les détaillants à transformer leurs produits, mais est-il possible d’aller plus loin ?

C’est possible et même nécessaire. L’une des principales tendances (et défis) du retail pour la prochaine décennie est de créer des environnements dans lesquels le client puisse voir son idéal de développement durable réalisé. Des environnements 100 % durables.

Mais comment faire aujourd’hui pour éco-concevoir le retail de demain ? Voici les solutions qui vous permettent déjà de concevoir des magasins respectueux de l’environnement pour qu’un lien émotionnel se tisse entre votre marque et le consommateur.

 

8 solutions durables de mobilier et de décoration pour vos espaces commerciaux

  1. Re.Vita : des textiles décoratifs

Parmi les matériaux les plus intéressants de ces dernières années, il y a les textiles recyclés. Grâce à des procédés de broyage de vêtements usagés puis de pressage, on obtient de nouveaux textiles et même des panneaux solides. Leurs utilisations sont multiples : de la fabrication de boîtes écologiques sans abattre d’arbres aux dalles de plafonds, de murs et d’autres éléments. Ils sont également des isolants acoustiques qui améliorent le bien-être de nos espaces.

  1. L’affichage numérique

Remplacer les communications imprimées par du contenu numérique présente trois avantages principaux : attirer davantage l’attention des consommateurs, améliorer la rapidité de la mise à jour des promotions et des contenus et réduire la consommation de papiers, de plastiques, d’encres, etc.

Cependant, pour en connaître tous les avantages et savoir comment l’intégrer dans la stratégie de vente de vos magasins, il est préférable de lire l’article suivant que nous avons publié il y a peu.

  1. Le mobilier en bois FSC et PEFC

Deux certifications qui nous suivent depuis de nombreuses années et qui, indéniablement, augmentent le prix de la matière première. Mais si votre magasin utilise des bois solides (les agglomérés sont, par nature, recyclés) et si votre marque revendique le développement durable, alors il n’est pas possible de s’en passer.

  1. Les porte-étiquettes BIO

Ils sont fabriqués à partir de matières végétales, biodégradables et compostables. L’un des éléments qui subit le plus de rotation dans les magasins cesse finalement d’être un polluant majeur pour devenir un engrais ou un compost. Le développement durable dans sa forme la plus pure.

  1. Les polyuréthanes (plastiques) d’origine organique

Sur le même principe, il existe d’autres éléments plus décoratifs pour les magasins, ou même les bureaux. Des fauteuils, des chaises, des canapés, etc. fabriqués en mousses de densité moyenne qui remplacent les composants plastiques par des composés végétaux (qui ne se dégradent pas).

  1. Les plafonds et habillages muraux Zenith : des plastiques recyclés avec style

Les processus de recyclage des plastiques (cintres, bouteilles, emballages…) ont pu bénéficier d’une seconde vie en tant que matières premières dans les processus d’extrusion et d’injection afin de créer des éléments décoratifs aussi intéressants que les plafonds et les habillages muraux Zenith. Durables, économiques et très polyvalents.

  1. Les gondoles en acier deuxième génération

L’un des aspects les plus polluants de certains matériaux, comme l’acier, est leur processus d’extraction et de transformation. La consommation d’énergie de ces derniers représente un pourcentage très élevé de leur impact environnemental.

Demander que les gondoles, les panneaux muraux, etc. que nous installons dans les magasins de votre marque soient fabriqués en acier recyclé évite ce fléau inutile.

  1. Une communication visuelle durable : des matériaux recyclables, des encres ÉCO et des revêtements qui purifient l’air (Pureti)

Les présentoirs et autres équipements à forte rotation en magasins représentent quelques-uns des éléments les plus polluants. Puisqu’ils tournent beaucoup, leur coût doit donc être minime. De ce fait, ils sont inévitablement fabriqués dans des matières plastiques difficilement recyclables et imprimés avec des encres à forte composante chimique.

Si nous ne pouvons pas éviter cet aspect polluant de nos activités, nous pouvons au moins en minimiser l’impact, en utilisant des matériaux à base de végétaux (comme des cartons haute rigidité) et nous assurer que les encres utilisées pour l’impression soient à éco-solvants (fabriquées à base de produits chimiques biodégradables).

Mais, nous pouvons, surtout, utiliser Pureti. Un composé qui, appliqué sur la communication visuelle, confère à celle-ci des propriétés photocatalytiques. C’est-à-dire que grâce à la lumière du soleil, il purifie l’air des polluants et des bactéries.

Grâce à des innovations et des développements comme ceux que nous avons évoqués, le retail devient l’un des principaux moteurs de la conscience environnementale de la société.

Il dépend maintenant des marques, des distributeurs et des magasins, de faire passer le message à leurs consommateurs, à travers des environnements qui leur montrent qu’une alternative durable est possible.

 

Puis-je rendre ma boutique encore plus durable ?

Le mobilier est l’un des nombreux domaines d’amélioration du développement durable dans le retail. La réduction ou une meilleure gestion des déchets ou l’amélioration de l’efficacité énergétique des installations sont deux autres points sur lesquels, avec plus de volonté que d’efforts, nous pouvons agir afin de parvenir à des magasins respectueux de l’environnement.

7 conseils pour tirer le meilleur parti du linéaire et attirer le consommateur

  • Nous vous proposons 7 conseils pratiques afin de mettre en valeur vos linéaires et améliorer leur attractivité auprès du consommateur.
  • Des astuces simples, en jouant sur la modularité du mobilier et l’implantation jusqu’aux technologies sur mesure à fort impact et retour sur investissement.

Les habitudes de consommation et les modes de vie des nouvelles générations ont radicalement changé au cours de la dernière décennie. Du type de produits acquis par chaque catégorie d’âge, à l’ordre ou aux raisons pour lesquelles elles achètent.

Ceci, conjugué à l’essor du e-commerce et à l’accroissement de la concurrence mondiale, a mis encore plus en exergue la nécessité de repenser la façon dont le produit est distribué en points de vente.

Pour aider les différents secteurs, nous vous proposons 7 conseils pour rendre les systèmes de rayonnages pour le commerce de détail attractifs, de manière rapide et rentable :

1.   Optimisez les zones par moments et motifs de consommation

Faire la distinction entre le produit en vrac et les produits emballés ou par thèmes sur un linéaire suscitera de l’attrait chez différents consommateurs.

Un exemple clair est celui des rayons de produits en vrac, qui comportent, notamment, des légumes, des pâtes ou des fruits secs. Ce type de solution, où les distributeurs jouent un rôle essentiel, contribue à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à la réduction de l’utilisation des emballages, tout en créant un environnement indépendant des produits emballés.

2.   Ajoutez une variété de matériaux pour revitaliser et augmenter la qualité perçue du linéaire

Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles les marques sont perçues comme le plus haut standard de qualité et de service. L’une d’entre elles est le soin et le style avec lesquels elles exposent leurs différents produits, en mettant en valeur la qualité des produits vendus grâce à l’utilisation de différents matériaux.

Cet exemple peut être, facilement et économiquement, transposé à nos linéaires en utilisant certaines finitions dans les éléments structurels de nos systèmes qui permettent d’améliorer le produit exposé. Une possibilité qui permet d’attirer le consommateur avec une proposition renforcée de qualité.

Voici quelques exemples de matériaux :

  • Le bois : une ressource durable et renouvelable qui permet de recréer des espaces distinctifs dans les rayons des cavistes, des boulangeries ou des parfumeries, entre autres.
  • Le grès cérame : une solution douce au toucher semblable à la pierre naturelle. À sa résistance, sa durabilité et sa dureté, il faut ajouter l’absence de porosité qui permet de combattre les bactéries. Il est idéal pour la parfumerie.
  • Le métal : un matériau entièrement recyclable et personnalisable, parfait pour développer des éléments permettant une bonne exposition du produit.
  • L’aluminium : résistant, hygiénique, pérenne et recyclable, il est idéal pour l’utilisation de produits alimentaires en vrac tels que les fruits, les légumes, les légumineuses ou les graines.
  • Les biodégradables : l’objectif est de réduire le plastique et d’utiliser les ressources de nos clients pour élaborer des solutions qui aident à prendre soin de notre environnement comme les porte-étiquettes ou les étagères.

3.   Intégrez des éléments visuels pour une mise en scène des produits plus attractive et plus ludique

L’attractivité du linéaire auprès du consommateur peut être augmentée grâce à différents éléments :

  • Les bandeaux du linéaire et les accessoires tels que les kakémonos pour thématiser et promouvoir.
  • Les PVC magnétiques pour adapter rapidement les rayonnages au produit en promotion. Ils sont très utiles et faciles à installer lors des campagnes de jouets et de « rentrée des classes », par exemple.
  • Des présentoirs en plastique, très économiques, et d’autres éléments attractifs pour promouvoir des produits concrets de manière originale en profitant de la modularité des rayonnages.

4.   Accordez du répit au consommateur entre chaque produit

Lorsque les produits exposés sont très similaires, nous pouvons accorder un peu de répit visuel au consommateur, en profitant, de nouveau, des systèmes de rayonnages modulaires, pour ouvrir une petite zone dans laquelle nous pouvons intégrer un caisson lumineux ou un test produit.

Lors de la répartition des allées d’un établissement, il faut tenir compte des normes de sécurité pour faire face à d’éventuels incidents et selon le secteur concerné, les besoins seront différents.

5.   Combinez technologie et placement de produit pour une plus grande efficacité

Les technologies pour le retail sont aussi nombreuses que notre imagination peut nous le permettre. Mais, lorsque nous parlons de technologies dans un point de vente ce qui est important est qu’elles aient un objectif commercial sous-jacent, et pas seulement la recherche de « l’effet waouh ».

À quoi nous sert donc la technologie en linéaires ?  En voici 3 exemples :

  • L’affichage digital dans les allées, avec des promotions et des indications pour arriver jusqu’aux produits.
  • Les étiquettes électroniques de gondole avec capteurs de pression.
  • Les têtes de gondoles digitales qui combinent affichage numérique et exposition de produit.

6.   Impliquez votre personnel dans la recherche de nouvelles idées de distribution et dans l’identification des points d’amélioration

Les employés se trouvent chaque jour confrontés aux doutes et aux demandes des consommateurs et leur retour d’information est, évidemment, extrêmement précieux.

Les intégrer dans des dynamiques de type brainstorming peut apporter des idées sur la façon de distribuer le produit afin qu’il soit plus attractif pour le consommateur.

7.   Soyez maître de la lumière

La lumière est beaucoup plus diversifiée et efficace que nous ne pourrions le penser à première vue. Non seulement parce qu’une installation efficiente peut réduire la facture énergétique et environnementale, mais aussi parce qu’une bonne étude de l’éclairage change complètement l’apparence du point de vente y compris des linéaires.

  • Une lumière de qualité, bien répartie, éclaire uniformément les produits, en évitant les ombres et les contrastes trop importants qui perturbent la vue.
  • Nous pouvons intégrer la lumière dans les linéaires et les rayonnages, en améliorant le positionnement visuel des produits, augmentant ainsi leur qualité perçue.

Nous vous recommandons différentes solutions qui s’adaptent à chaque secteur, afin d’exploiter le linéaire d’une manière efficiente et attractive pour le consommateur :

  • L’alimentaire: un secteur où prédominent les systèmes de rayonnages conventionnels et robustes, avec facilité de montage et flexibilité dans la modulation de hauteurs, mais où les accessoires et la communication visuelle sont souvent sous-utilisés.
  • Le bricolage, les biens d’équipement, les machines, les ateliers et le hard discount: avec une grande variété de poids, de tailles, les options de stockage combinent des systèmes de racks et des accessoires. Très souvent, ils ne saisissent pas l’occasion de miser sur une présentation plus esthétique du produit.
  • Les pharmacies et les magasins de jouets: des secteurs qui recherchent des systèmes de rayonnages aussi standards que possible afin d’optimiser les coûts, sans, pour autant, renoncer à la possibilité de personnaliser l’aspect final à travers des matériaux et des couleurs.
  • La cave à vins: cette section propose des variétés de vins aux présentations différentes selon leur qualité. Pour leur différenciation, utiliser du bois rustique ou des casiers sera une valeur sûre.
  • La cosmétique: un secteur où l’image est au centre de tout. L’éclairage et l’affichage digital joueront un rôle essentiel en cosmétique. Vous pourrez, en outre, surprendre les clients avec des solutions élaborées avec des matériaux tels que le krion, qui aident à la conservation des produits

Si les linéaires de vos points de vente ne sont pas la seule chose que vous envisagez de transformer, nous vous avons préparé notre 1er guide de l’agencement de magasins à 360º, que vous pouvez télécharger gratuitement ici . Vous y découvrirez la façon dont nous voyons l’évolution du retail dans un avenir proche, d’études de cas inspirants et de la meilleure manière de réaliser des projets d’agencement de magasins complets.

Les 8 tendances technologiques qui façonnent le retail alimentaire en 2021

  • L’alimentation est l’un des secteurs qui s’est le plus digitalisé en 2021.
  • Les principaux avantages à souligner sont : l’amélioration de l’expérience utilisateur, la réduction des coûts et l’automatisation des processus.

La pandémie et l’essor technologique

Après des mois de pandémie, toutes les organisations qui se consacrent à la surveillance de l’économie, et plus particulièrement du retail, sont parvenues à une incontestable conclusion : la courbe d’adoption des technologies a explosée.

Le cabinet de conseil Accenture s’est montré particulièrement clair quant à la façon dont les ventes en ligne de chaque secteur ont augmentées, un indicateur évident de cette adoption des technologies. Plus concrètement, le secteur de l’alimentation a enregistré une augmentation de 333 %.

McKinsey affirmait, par ailleurs, dans un article du début de la pandémie, que l’adoption des technologies dans la consommation avait fait un bond de 5 ans.

Cependant, cela ne va-t-il pas à l’encontre du retail physique ?

Selon une étude publiée par IBM, 73 % des consommateurs souhaitent revenir aux magasins physiques. Ce qui, ajouté au taux d’adoption technologique, nous envoie un message clair : le consommateur est, plus que jamais, disposé à interagir avec la technologie dans le retail.

Néanmoins, l’investissement en technologie se trouve confronté à l’un de ses problèmes historiques : l’absence d’un consommateur éduqué à son utilisation. En intégrant le numérique dans les magasins et les supermarchés, la prudence et la méconnaissance du client laissaient apparaître un risque trop élevé d’un retour sur investissement négatif.

De fait : aujourd’hui encore, peu de chaînes d’alimentation s’engagent vraiment sur les systèmes d’encaissement automatique.

La véritable valeur ajoutée de la technologie dans le retail alimentaire

La pandémie a bouleversé les habitudes de consommation. Les consommateurs misent davantage sur la technologie, et le retail alimentaire doit s’emparer de la tendance et s’adapter à cette nouvelle donne.

La seule différence réside dans le fait de savoir si ce changement sera purement adaptatif ou si une marque sera assez courageuse pour miser sur la technologie comme principal différentiel de l’expérience d’achat.

Quoi qu’il en soit, il est nécessaire de comprendre que le « en ligne » et le « hors ligne » ne sont pas des environnements alternatifs, mais complémentaires. Bien sûr, un achat se fera invariablement, d’une façon ou d’une autre, mais les consommateurs ont montré qu’ils ne veulent pas d’un modèle unique, alors, que peut apporter le retail alimentaire au consommateur grâce à la technologie ?

Les 3 objectifs de la technologie : expérience, coûts et amélioration des processus

Chez HMY, nous œuvrons toujours afin que chaque solution technologique que nous installons chez nos clients obtienne trois avantages clés : une amélioration de l’expérience utilisateur, basée sur ses habitudes de consommation, une réduction des coûts pour le consommateur et le retailer et une efficacité accrue des processus.

Contactez-nous et nous étudierons ensemble comment activer ces trois atouts pour votre chaîne d’alimentation.

Les 8 tendances technologiques qui façonnent le retail alimentaire

1.L’affichage numérique

Les impulsions visuelles sont de plus en plus courantes dans un secteur qui, jusqu’à présent, ne comptait guère d’écrans en dehors de la section électronique. Les promotions deviennent beaucoup plus efficaces lorsque nous pouvons les rappeler à l’utilisateur en des points clés de son parcours, sous forme de contenu audiovisuel

Grâce à cela, la communication de nos centres effectue un bond qualitatif et gagne en efficacité, puisque nous évitons la saturation des affiches imprimées.

2.Le click and collect alimentaire

Dans une interview publiée dans Forbes, le cabinet de conseil LatentView Analytics a estimé que la préférence des consommateurs pour des méthodes sans contact de retrait de leurs commandes avait augmenté de près de 20 %.  Ce pourcentage correspond à l’utilisation du BOPIS (Buy-Online-Pick-Up-In-Store) ou du click and collect.

Le consommateur nous signifie ainsi qu’il veut nous éviter le problème économique et environnemental de la livraison à domicile ou assistée. Grâce au click and collect, nous pouvons vous proposer de mettre en place les solutions Cleveron HMY.

3.Le contrôle de la capacité d’accueil

Dans certains pays, des systèmes de comptages automatiques sont mis en place pour informer les clients lorsqu’ils peuvent entrer dans l’établissement, que ce soit par obligations légales comme en France ou comme ailleurs, afin de renforcer la confiance des consommateurs.

Une technologie dont nous pouvons, en outre, tirer profit, afin de collecter des données de flux en temps réel dans les points de vente.

4.La gestion digitale des files d’attente

Jusqu’à présent, les gestionnaires de files n’étaient que de simples éléments fonctionnels qui ne résolvaient qu’un problème : les agglutinements dans les super et hypermarchés. Le résultat conduit, malgré tout, à une concentration de consommateurs dans les rayons de produits frais, qui ne veulent pas perdre leur tour avec toute la frustration et l’insécurité qui en résultent.

Les solutions de gestion digitale des files d’attente aident le retail alimentaire à résoudre cette question grâce à un système qui permet de choisir son tour dans plusieurs sections et de visualiser l’avancement des commandes sur les écrans d’affichage numérique, répartis en différents points du magasin.

Grâce à cela, le consommateur peut prendre son ticket d’attente à l’entrée de l’établissement, faire tranquillement ses achats et être sûr de connaître son tour où qu’il soit.

5.Des magasins autonomes de plus en plus proches

Amazon, Wallmart ou Alibaba ont lancé cette tendance qui s’est largement développée au cours de la dernière décennie.

Au début de l’année 2020, rien qu’en Chine, 200 magasins autonomes auraient ouvert. Bien que ce mouvement semble s’être un peu calmé et que les investissements en matière d’automatisation semblent s’être réorientés vers la robotisation des livraisons, il reste, cependant, encore beaucoup à apprendre en ce qui concerne la mise en place de capteurs, l’intelligence artificielle d’analyse visuelle et les paiements rapides.

6.Le « scan and go » depuis votre smartphone

Certains commerces ont déjà adopté cette nouvelle tendance de « self-scanning », les consommateurs scannent simplement le code-barres des produits en utilisant leur smartphone, ce qui réduit à leur minimum les procédures physiques pendant le processus d’achat.

Ce système est très bien accueilli par les utilisateurs en raison de sa simplicité et de la souplesse au moment de l’achat. L’acceptation a été telle que, selon le dernier sondage réalisé par SOTI, 66 % des consommateurs préfèrent utiliser cette méthode au supermarché.

Le « self-scanning » représente également un pas en avant par rapport aux scanners traditionnels au niveau sanitaire, puisqu’il supprime le risque hygiénique de ceux-ci et permet de maintenir automatiquement la distance de sécurité.

Comme si tout cela ne suffisait pas, cette technologie possède une grande capacité de collecte de données sur le comportement des clients. Cela permet aux entreprises d’évaluer des aspects aussi importants que les modèles d’achat des utilisateurs et leur niveau de satisfaction.

7.Le sommelier digital

Cette technologie simple permet au sommelier digital, grâce à un petit questionnaire, de vous guider vers le vin qui se marie le mieux avec le menu que vous avez choisi pour chaque occasion.

Au-delà du choix d’un vin, il stimule également les ventes croisées puisque le système suggère au client une série de recettes et lui sort la liste des achats à effectuer.

Ces avantages ne se reflètent pas seulement au niveau de l’utilisateur, mais également au niveau de l’entreprise, les principaux étant :

  1. Une augmentation du volume des ventes : elle se produit directement, grâce aux informations qui parviennent au consommateur sur les caractéristiques qui rendent unique le produit et le storytelling de celui-ci. Cela permet à l’utilisateur de faire des comparaisons entre les différents produits à fort impact de marque par l’attraction qu’ils obtiennent grâce à cette technologie. En connaissant le comportement d’achat, les entreprises peuvent lancer différentes promotions qui parviennent à fidéliser les clients.
  2. Une réduction des coûts opérationnels : par rapport aux solutions plus traditionnelles, puisque cela permet de lancer des campagnes immédiatement et de réaliser une analyse en temps réel de leurs effets. Ce qui facilite l’augmentation de la scalabilité et de l’efficacité opérationnelle. Avec tous les produits à portée de main, le sommelier digital assure une plus grande visibilité à l’e-catalogue et génère, finalement, plus de ventes.
  3. Une expérience d’achat mémorable : grâce aux informations qu’il fournit aux clients, il les inspire tout au long du processus d’achat et leur offre une expérience passionnante, augmentant ainsi la connaissance de la marque parmi les utilisateurs. Cette technologie offre une nouvelle forme de communication dynamique entre entreprises et consommateurs.

8.Les étiquettes dynamiques

Un client type, lors d’un achat normal, ne parvient à voir que 0,2 % des produits présents dans les linéaires. Cette technologie d’étiquetage à l’encre électronique attire son attention sur le produit précis que nous voulons promouvoir.

Parmi ses atouts, citons :

  • Une augmentation des ventes.
  • Une captation de l’attention de l’utilisateur grâce à l’animation des contenus.
  • Une différenciation directe d’avec la concurrence.
  • Une meilleure rentabilité que celle du matériel POS traditionnel.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la digitalisation du secteur de l’alimentation, n’hésitez pas à nous contacter, ou à télécharger gratuitement notre guide sur les clés de l’ominicanalité dans le retail.

6 conseils autour de l’éclairage dans le retail de la mode afin d’améliorer l’expérience client

  • L’éclairage peut-il être un facteur clé de l’expérience de marque dans le retail ?
  • Lorsqu’il est bien conçu, l’éclairage en points de vente peut renforcer l’identité de la marque
  • Grâce aux 6 conseils suivants, il est possible non seuelemtn d’amléiorer l’expérience de marque, mais également les ventes.

La plupart des retailers abordent l’éclairage de manière fonctionnelle, en particulier dans le secteur de la mode, où l’ensemble du produit est généralement traité de la même façon :

  • Le magasin doit avoir un éclairage uniforme afin d’éviter les ombres et les contrastes.
  • Le produit doit être mis en évidence.
  • L’utilisation d’un mobilier qui puisse intégrer un éclairage LED.

Mais, cette conception de l’éclairage des magasins permet-elle d’exploiter le véritable potentiel de la lumière ?

Ou à l’inverse, que se passerait-il si nous sortions des sentiers battus et considérions la façon d’éclairer les points de vente comme un élément supplémentaire de l’image de marque ? Pourrions-nous utiliser la lumière comme un élément différentiel ayant un impact plus important sur l’expérience du consommateur et sur les ventes ?

De toute évidence, la réponse est oui.

L’état de l’art  de l’éclairage est bien plus avancé qu’on ne le pense si l’on considère les boutiques de mode de nos villes. De plus en plus de marques et d’enseignes tirent parti de cette niche encore inexploitée.

De l’éclairage tamisé et très contrasté des magasins Abercrombie & Fich ou Hollister, au déploiement visuel des magasins les plus étranges de Candem Town à Londres, ill est prouvé que, ceux qui intègrent la lumière comme point clé de l’expérience de marque de leurs magasins se situent à un niveau supérieur en termes de retail.

Voici donc 6 conseils afin d’intégrer la lumière comme point clé de l’expérience client en magasins.

1.   Combinez plusieurs types d’éclairage dans tout le magasin

De nombreuses enseignes de mode réalisent de grandes présentations visuelles dans leurs vitrines : Inditex ou le Corte Inglés entre autres, ne laissent, généralement, personne indifférent. Elles utilisent des barres lumineuses, des bandes led, des présentoirs  avec éclairage intégré intégrée, des caissons lumineux ou des lightboxes. Néanmoins, lorsque vous entrez dans le magasin, vous ne constatez que deux types d’éclairage : celui d’ambiance et celui d’accentuation.

Alors, pourquoi ne pas appliquer le même concept dans l’ensemble du magasin ? Voici trois des nombreuses idées possibles.

  • Créer différentes ambiances en tirant parti de l’éclairage d’une lightbox.
  • Mettre en évidence le mobilier à l’aide d’un éclairage LED périphérique ou de moulures internes.
  • Utiliser des constructions ou des blocs de lumière pour mettre en valeur des zones avec des collections premium, des collaborations ou les nouvelles saisons.

2.   Travaillez l’éclairage comme une partie de plus de l’expérience

Si l’expérience du consommateur est quelque chose qui est défini dès la conception, alors, l’éclairage, en tant qu’outil supplémentaire pour déployer cette expérience, doit l’être également.

La lumière n’est pas seulement un élément indispensable pour mettre en valeur et magnifier les visuels des magasins. Comme nous pourrons le constater avec les conseils ci-dessous, elle a également un impact considérable sur l’humeur du consommateur.

Afin d’en déployer tout le potentiel, il est nécessaire que les équipes de design qui définissent le concept de la marque dans les magasins aient des connaissances techniques sur les possibilités offertes par la lumière et les différents types d’éclairage pouvant être intégrés.

3.   Réalisez une étude professionnelle de l’éclairage

Connaître le résultat visuel que l’on souhaite obtenir est une chose, mais le réaliser en est une autre, bien différente.

Du choix des meilleurs luminaires ou spots LED, pour chaque effet visuel, à leur position, orientation et puissance, tous ces aspects sont contrôlés par un technicien expert en éclairage (qui travaillera en collaboration avec l’équipe de design). Des aspects qui, sans son aide, peuvent s’avérer très difficiles à obtenir.

4.   Qualité versus quantité

Lorsque l’on suit la maxime qui veut que « tout doit être bien éclairé », il est facile de tomber dans l’erreur et de nous laisser guider par la quantité plutôt que par la qualité de l’éclairage, et des des projecteurs qui l’alimentent.

D’une part, travailler l’éclairage de cette façon implique probablement plusieurs factures (énergétique, d’installation, de maintenance…). D’autre part, ce qui, à première vue, peut sembler correctement éclairé, avec les changements de couleurs qu’apporte chaque nouvelle mode, peut aboutir à une présentation de vêtements et de « looks » surexposés ou trop foncés.

C’est pourquoi, il ne s’agit pas d’installer une grande quantité de sources lumineuses, mais plutôt des foyers ayant des caractéristiques appropriées. Ainsi, grâce à une étude d’éclairage adaptée, vous obtiendrez toujours le meilleur résultat visuel possible (et au passage, vous n’exploserez pas la facture d’électricité).

5.   Maîtrisez le concept HCL

HCL est l’acronyme de Human Centric Lighting, une façon de comprendre l’éclairage par l’effet qu’il provoque sur le consommateur (humeur, réaction métabolique, bien-être général…).

Il s’agit d’un type d’éclairage qui tient compte, non seulement, de la présentation du produit, mais également du confort éprouvé par le consommateur dans l’espace en question.

Les implications de cette façon de concevoir la lumière changent radicalement l’expérience du consommateur en magasins, le temps qu’il souhaite y passer et ses sensations au moment d’essayer un vêtement.

6.   Misez sur des tendances innovantes

Finalement, existe-t-il un secteur plus audacieux que celui de la mode ? Si les magasins de mode ne sont pas transgressifs, quel autre secteur le sera ?

La lumière, à travers toutes ses formes et ses couleurs, est l’une des meilleures publicités pour attirer l’attention du consommateur. D’autant plus qu’à l’ère du numérique, l’image (statique et vidéo) est le principal stimulant pour des consommateurs qui passent autant de temps sur Instagram et Tik Tok que dans les magasins.

Contactez-nous si vous souhaitez donner un nouveau souffle à votre magasin de mode. Notre équipe, d’architecture et de design d’intérieur créera un espace efficace et personnalisé dans votre point de vente afin d’offrir la meilleure expérience possible au consommateur.

Les 10 principes de l’éco-conception dans le retail

  • L’éco-conception est l’outil le plus utile pour un retail respectueux de l’environnement.
  • Ces 10 principes aident à concevoir du mobilier et des équipements plus durables pour les marques et les enseignes.

L’évolution du retail vers un modèle d’entreprise plus durable  est passée par plusieurs étapes.

La première d’entre elles s’est efforcée d’améliorer les pratiques de recyclage et l’utilisation des consommables dans les bureaux des marques et des distributeurs. Elle a également cherché à intégrer le recyclage dans les activités quotidiennes. La deuxième étape vise, quant à elle, à rendre les produits plus durables.

À l’heure actuelle, le retail amorce une troisième étape : transmettre le message au consommateur et miser sur le développement durable (sans pour autant tomber dans le greenwashing).

Pour cela, il est nécessaire que des experts en aménagement de magasins, comme HMY, effectuent le même travail avec le mobilier et les services pour le retail que les marques avec leurs produits : les « reconcevoir » pour les rendre plus durables.

Ce processus de reconception axé sur la durabilité est ce que nous appelons communément éco-conception. En voici les 10 principes que nous présentons aujourd’hui dans ce post.

1. Utiliser le moins de matériaux possible

Économiser sur son processus de production réduit considérablement l’impact environnemental du mobilier. Cela permet de réduire l’énergie utilisée pour l’extraction des matières premières et l’épuisement des ressources naturelles qui en découle.

Cependant, le défi réside dans la volonté d’intégrer cette phase de réduction des matériaux à la conception du mobilier. Cette étape de « reconception » des pièces et de leurs processus, est souvent chronophage, mais elle est nécessaire.

2. Faciliter le tri des éléments

Pendant des années, l’accent mis sur l’optimisation du temps et des coûts des matériaux a conduit le secteur industriel à utiliser des assemblages qui utilisaient colles et silicones. Cependant, ces procédés rendent impossible la séparation des différents matériaux qui composent un meuble en vue de leur recyclage.

Le faciliter, grâce à de nouvelles méthodes de production et de nouveaux matériaux, est une autre étape à laquelle sont confrontées les équipes d’ingénierie HMY afin que les magasins soient respectueux de l’environnement.

3. L’utilisation de matières premières respectueuses de l’environnement

Rien de ce qui a précédemment été dit n’a de sens si nous continuons à dépendre de matériaux dont la production et l’extraction provoquent la désertification ou la pollution de notre environnement naturel. C’est pourquoi l’un des devoirs de la chaîne d’approvisionnement est de partir en quête d’autres sources, telles que les forêts gérées durablement pour extraire les matières premières de manière plus responsable.

4. Concevoir pour durer

Dans le retail, la durée de vie d’une installation est celle requise par le concept actuel de la marque, de la campagne ou du produit pour lequel elle est conçue.

Cela ne signifie pas que, pour des raisons de coût, les matériaux et processus ne doivent pas être utilisés aussi longtemps que possible, mais ils doivent être les plus appropriés. Pour ce faire, un juste équilibre doit s’établir entre la durée de l’installation et les autres principes de l’éco-conception.

5. Le trio gagnant : multifonction, recyclage et réutilisation

La polyvalence des installations (ou agilité) est l’un des piliers du nouveau retail pour des raisons pratiques, mais également environnementales.

Concevoir du mobilier, des technologies ou des éléments visuels afin de pouvoir s’adapter aux différents besoins de la marque ou du retailer nous permet d’éviter de nous plonger dans une spirale de production et de surcoûts à chaque nouveau projet.

6. Le compactage

Il existe de bonnes pratiques comme l’emballage à plat, qui conçoit le mobilier de manière à optimiser l’espace de chargement dans les remorques de transport. De telles méthodes ont un impact direct sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la logistique du retail.

Cette démarche, ajoutée à l’optimisation des itinéraires de transport et à l’utilisation d’équipes de montage locales, contribue à réduire au maximum l’empreinte carbone. Concrètement, HMY a diminué de 22% ses émissions de GES en 2020. Cette réduction a été certifiée par l’AECOC (Association espagnole des fabricants et des distributeurs) et a conduit à l’obtention de la première étoile Lean & Green.

7. Concevoir des services plutôt que des produits

Est-il possible de remplacer du mobilier pour magasin par un service ? Peut-être s’agit-il, encore, d’un idéal un peu lointain aujourd’hui, mais il existe des éléments physiques du magasin que nous pouvons transformer en contenu digital. C’est le cas de la communication visuelle et de l’affichage dynamique.

Il s’agit d’une bonne pratique qui améliore non seulement l’impact environnemental, mais également les coûts en PLV des marques.

8. L’optimisation par la technologie

Ceci est en phase avec le point précédent bien que cela affecte également l’ensemble du processus de fabrication et de la logistique des magasins. Voici certains éléments clés pour lesquels la technologie contribue à réduire l’impact environnemental du retail :

  • Le développement du mobilier sur un logiciel intégrant des calculs de quantité et de densité des matériaux.
  • Les progrès dans les processus de production et les nouveaux matériaux permettant de consommer moins de matières premières ou de les recycler.
  • Des technologies de picking afin d’optimiser les chargements des remorques.
  • Un logiciel et une méthodologie logistique afin d’optimiser les itinéraires de déchargement.

9.Utilisation de systèmes standards

La production est un besoin fondamental de la société et, par conséquent, la maxime de l’éco-conception est d’optimiser au maximum la fabrication des biens (non substituables par un service).

Cette optimisation atteint son maximum lorsque nous utilisons la standardisation.

Appliqué à la conception du magasin, il s’agit de définir le mobilier en profitant des structures existantes ou en partant de zéro, mais en utilisant un nombre limité de structures qui, si nécessaire, peuvent être personnalisées par des couleurs ou des modules complémentaires (également standardisés). De cette façon, tout peut être produit sur la même ligne, réduisant le temps, les coûts, le transport, les déchets…

10. Communiquer sur le développement durable

L’impact du retail sur notre vie quotidienne est comparable à celui de notre foyer et de notre travail. L’espace consacré aux magasins et le temps que les consommateurs y passent (en ligne et hors ligne) les convertissent en plateformes de communication extrêmement efficaces.

C’est pourquoi les espaces de vente peuvent se transformer en porte-paroles de la durabilité. Ils deviennent des plateformes de sensibilisation qui aident à alimenter les efforts qui réussissent à réorienter le retail vers ce modèle d’entreprise plus durable et pourtant tellement nécessaire.

Grâce à ces 10 règles simples sur l’éco-conception dans le secteur du retail, il est possible d’augmenter la durabilité dans les processus de production à tous les niveaux. Cela permet à la marque de contribuer directement à l’amélioration de l’environnement et de devenir une entreprise écologiquement responsable.

5 conseils pour repenser vos magasins afin qu’ils deviennent éco-responsables

  • Le développement durable dans le retail est un changement de paradigme aussi important et profond que la transformation numérique.
  • Repenser le concept de magasin d’une marque afin de le rendre plus durable, signifie qu’il faut intervenir dans toute la chaîne d’approvisionnement, et pas uniquement dans le point de vente.

La durabilité a suscité une incontestable attraction au sein de la société en général et dans le retail en particulier. Intégrer le respect de la planète dans leurs objectifs d’entreprise, est un point que de moins en moins de secteurs et de marques peuvent se permettre d’ignorer.

Jusqu’à présent, cette odyssée était centrée sur deux aspects des marques et des distributeurs : la gestion opérationnelle au quotidien et les produits ou les services. Cela est, bien entendu, logique, puisque le premier est le plus facile à contrôler et le second est celui qui a le plus d’impact sur la relation avec le consommateur. Deux victoires relativement rapides.

Mais, le développement durable est loin d’être une mode. Les consommateurs exigent une implication forte et croissante des entreprises dans la préservation de la planète. Ils réclament une profonde transformation qui englobe toute la chaîne d’approvisionnement. Ce fait a fini par mettre l’accent sur un troisième aspect des entreprises de grande consommation qui conjugue gestion opérationnelle quotidienne et produit : les magasins.

Dans le post d’aujourd’hui, nous vous dévoilons 5 conseils afin d’intégrer de manière irréfutable et profonde la durabilité comme un élément visible dans la refonte du concept de magasin des marques.






1. La durabilité est une valeur, pas une action

Le premier point, et le plus important, est de comprendre la durabilité comme quelque chose qui affecte tous les niveaux de la marque. Installer un seul meuble, une seule ligne de produit ou une seule affiche, était un basique du marketing qui ne suffit plus au consommateur. L’utilisateur assimile ces pratiques à du greenwashing et les ignore ou les sanctionne tout simplement.

Intégrer la durabilité au cœur de cette étape de la marque signifie repenser tout ce qui concerne ses points de vente. Voici quelques exemples qui permettront de les convertir en magasins éco-responsables :

  • Les matériaux et procédés utilisés dans le mobilier.
  • La gestion des déchets.
  • La rotation des consommables.
  • Le tri de l’emballage et des sacs.
  • La consommation énergétique de l’établissement.
  • La logistique nécessaire à la mise en œuvre du nouveau concept dans tous les points de vente.
  • Les modes opératoires qui permettent de faire parvenir le produit aux magasins.
  • Le rôle que jouent les points de vente dans la logistique du dernier kilomètre.
  • L’impact social du magasin sur son environnement.

Tout cela fait partie de la relation de la marque avec le consommateur et la société, dont tous deux font partie. Par conséquent, dans la mesure où les clients perçoivent l’engagement de la marque envers la durabilité de tous ces points (et, si possible, plus encore), elle n’en sera alors que mieux considérée.

2. Intégrez le concept « cycle de vie » à votre marque, vos produits et vos magasins

L’une des clés de la durabilité dans le secteur du retail est le concept de « cycle de vie ». Il nous aide à analyser les biens et les services au-delà de leur production et de leur vente et, donc, de leur impact environnemental.

L’exemple le plus évident de notre négligence envers la durabilité se traduit par ces îles flottantes de plastique. Elles sont devenues une grande menace pour les océans. Nous avons tous vu les images de ces amas formant de véritables décharges électroniques, malheureusement courantes dans les pays d’Afrique. Au niveau microéconomique, ces situations peuvent nous sembler excessives. Cependant, les consommateurs les associent de plus en plus aux marques qui produisent et commercialisent les produits qui finissent leur vie dans ces déchetteries.

Pour appliquer le cycle de vie à notre nouveau concept de magasins, nous pouvons :

  1. Mettre en valeur le processus de production et le recyclage des éléments et des produits, en les transmettant au consommateur comme une part du storytelling.
  2. Trouver un moyen de donner une seconde vie à des éléments de la boutique dans le nouvel agencement.
  3. Impliquer les consommateurs dans le recyclage des déchets générés par nos produits. Depuis des années maintenant, les supermarchés du nord de l’Europe ont mis en place une consigne sur les emballages en aluminium et en plastique des boissons qui leur sont restitués par les consommateurs.

3. Lorsque vous envisagez un changement, éco-concevez-le

À l’heure actuelle, l’éco-conception est la tendance la plus importante dans quasiment tous les secteurs industriels, en particulier celui du retail durable. Son nom est en soi suffisamment explicite : appliquer des pratiques respectueuses de l’environnement lorsque nous concevons un produit ou un service.

Chez HMY, nous suivons les 10 préceptes de l’éco-conception lorsqu’il s’agit de concevoir, fabriquer et agencer des magasins, des stands et des supports PLV, en veillant à ce qu’ils soient aussi durables que possible :

  1. Utiliser le minimum de matériaux possible.
  2. Faciliter le tri des éléments.
  3. L’utilisation de matières premières respectueuses de l’environnement.
  4. Concevoir pour durer.
  5. Le trio gagnant : multifonction, recyclage et réutilisation.
  6. L’optimisation des emballages et de la logistique.
  7. La conception de services qui puissent remplacer des produits.
  8. Utiliser des technologies au service de la durabilité.
  9. L’utilisation de systèmes standards chaque fois que possible.
  10. L’éco-publicité : encourager, par la conception, la sensibilisation du consommateur.

4. La durabilité est bien plus que du recyclage

Une autre des notions que nous avons intégrée chez HMY, associée au cycle de vie et à l’éco-conception, est celle de seconde vie. Grâce à notre réseau de magasins et d’équipes de montage, nous sommes en mesure de proposer à nos clients le démontage, la remise en état et la réinstallation du mobilier de leurs magasins.

Ce concept est particulièrement utile dans la gestion de nombreuses fermetures et ouvertures, très courantes chez les marques en développement.

5. Ayez connaissance des possibilités durables

Il est difficile pour les marques d’avoir le temps ou de posséder les compétences nécessaires afin de pouvoir les mettre en œuvre en dehors de leur champ d’action (gestion opérationnelle et produits). Toutefois, cela devient plus facile si nous connaissons les dernières tendances en matière de développement durable que, dès maintenant, tout détaillant peut appliquer à ses points de vente.

Nous les avons, récemment, rassemblées dans le post suivant  :

  1. Vita : des textiles décoratifs.
  2. L’affichage dynamique.
  3. Du mobilier en bois FSC et PEFC.
  4. Des porte-étiquettes BIO.
  5. Des polyuréthanes d’origine organique.
  6. Des gondoles en acier deuxième génération.
  7. Une communication visuelle composée avec des supports recyclés et recyclables, des encres ÉCO et des revêtements qui purifient l’air (Pureti).
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